L'écart positif d'acquisition ( le ou survaleur) est amorti, linéairement, sur une durée qui s'étale entre 5 et 40 ans, avec une concentration autour de 10 à 20 ans. N'ayant, dans la plupart des cas, aucune incidence fiscale, les groupes ont bien sûr intérêt à amortir sur la durée la plus longue possible afin de réduire la minoration induite sur leur bénéfice consolidé. Négatif ( le badwill), il fait l'objet d'une provision pour risques et charges progressivement reprise sur une durée de 5 ans, selon les recommandations du Conseil National de la Comptabilité.
Plus qu'un appauvrissement de la société, la dotation aux amortissements de la survaleur s'apparente à un résultat déjà payé au moment de l'acquisition, et que l'on déduit des bénéfices pour qu'il ne soit pas oublié qu'une partie de ces derniers étaient déjà comprise dans le prix.